Le blog sauvage

Manière de ne pas faire comme tout le monde, et puis de garder une part de mystère dans un univers très contrôlé et médicalisé, nous avons décidé de ne pas savoir le sexe de notre bébé avant sa naissance.

Ça n'a pas toujours été évident car il fallait prévenir quiconque s'apprêtait à ouvrir notre dossier, et puis parce qu'il fallait bravement détourner les yeux de l'écran lors des (peu nombreuses heureusement) échographies, ou du résultat de l'amniocentèse (que nous n'avons jamais eu, du coup), mais on est content d'avoir fait ce choix et ce n'était pas si difficile que ça, finalement :)
Et puis, l'un dans l'autre, ça n'aurait pas changé grand chose, j'aurais peut-être acheté une ou deux salopettes avant sa naissance, et encore ce n'est même pas sûr...

J'ai attrapé il y a quelques temps, je ne saurais dire quand exactement, l'excelite aiguë : je me sers d'Excel pour tout et n'importe quoi.

C'est venu avec le boulot, je pense, où on l'utilisait beaucoup, et de fil en aiguilles je me suis mise à l'utiliser pour bien d'autres choses que des calculs.

Pour mon mariage, par exemple, j'avais commencé à l'utiliser simplement pour noter la liste des gens qu'on voulait inviter. Puis à cette liste se sont ajoutées des colonnes pour savoir si l'on avait envoyé le faire-part, reçu la réponse, quelle était la réponse, des totaux pour savoir combien nous serions l'après-midi puis le soir, qui dînait ; une deuxième feuille est venue s'ajouter afin de faire la répartition des tables, avec des codes couleurs par famille/amis. Puis cette liste a été copiée dans un autre fichier Excel afin de répertorier les adresses ; fichier qui s'est transformé en source de données pour le publipostage afin d'imprimer les enveloppes.

Récemment c'est lors du passage au biberon de mon fils que j'ai à nouveau dégainé mon tableur, afin de noter à l'origine simplement les quantités pour pouvoir les indiquer approximativement à la nounou.
Approximativement
Mon fichier, avec une colonne par jour, permet de noter l'heure de la journée et la quantité bue, il s'est vu affublé d'un code couleur pour y noter les siestes, il compte le nombre de biberons, fait des totaux qu'il compare à la moyenne recommandée, et encore tout un tas de choses formidables que j'ai oubliées parce que bon, quand même, je ne l'ai utilisé que 4 ou 5 jours :D

J'ai arrêté de compter en jours, puis en semaines, puis en mois. Je compte à présent en années, sans plus trop me souvenir de la date exacte, je sais juste que c'était en Février... Févier 2009... Quand j'ai attrapé la coqueluche... Voila donc 3 ans que j'ai arrêté de fumer !

Et bien c'est fou mais ce qu'on dit est vrai : 3 ans après, quand je bois un café, ou qu'il fait frais le soir sur la terrasse, ou qu'on boit un bon petit verre entre amis... et bien j'en grillerais bien une, tiens !!!
Mais je me retiens, j'ai trop peur de ne pas savoir résister aux suivantes et de reprendre, ce serait trop dommage, d'autant qu'il ne faudrait pas grand chose pour que mon mari cesse à son tour de résister, après 8 ans d'arrêt.

PS : et c'est donc en partie à cause de ça que je retourne chez WW...

Il y a quelques années j'ai postulé pour un DUT en Corse, à Corte, un nouveau DUT qui voyait le jour : services et réseaux de communication.

Un jour il faudra que je finisse par m'avouer à moi-même que si c'était vraiment pour le sujet que je voulais y aller, j'aurais aussi pu postuler à Castres...
J'ai néanmoins toujours un peu regretté de ne pas l'avoir fait.

Je suis une grande indécise.
C'est maladif, j'ai toujours peur de faire le mauvais choix, même pour des choses insignifiantes. J'ai toujours besoin d'y réfléchir longtemps, demander moultes avis, même quand au fond de moi je sais déjà la réponse.

Récemment nous avons eu à faire un choix des plus difficiles : le prénom de notre fils. Je disais en blaguant aux amis que nous ne nous déciderions pas avant les derniers jours... Et bien finalement c'est en salle de naissance, quelques heures avant l'apparition de notre fils, que nous avons fini par réussir à faire un choix entre les 2 prénoms qui restaient !
Et encore heureux que ça n'a pas été une fille car nous ne savions pas le sexe mais quand il est arrivé nous n'avions toujours pas décidé le prénom pour une fille:sweat:

Allez, zou, motivée que je suis, je repars cette année pour le 1MPTS lâchement sauté l'année dernière.

Une première petite chose, pour s'échauffer : non je n'ai pas déserté internet, loin de là !
Je n'écris plus beaucoup sur mon blog, mais pour autant je lis toujours autant les blogs, mon reader s'allonge d'ailleurs dangereusement.
Côté expression, je me suis mise à sévir sur Twitter. Je vous invite d'ailleurs à me suivre, vous verrez, ça ne manque pas d'intérêt, j'ai une ligne éditoriale on ne peut plus claire et bien tenue... Un peu comme mon blog, finalement !

Blog sur lequel j'aimerais bien trouver de quoi écrire mais je ne sais plus quoi... C'est fou, j'en suis à parcourir mon blog par catégorie pour me rappeler ce que j'écrivais (et me rendre compte que ce n'est absolument pas bien rangé dans les bonnes catégories...).

Je suis bordélique mais à la fois maniaque sur un certain nombre de détails que je suis la seule à voir.

Cela donne par exemple qu'en couture je passe deux fois plus de temps que les autres à coudre certaines choses : il faut que les finitions soient parfaites, que les fils soient bien rentrés, les coutures jolies, les jonctions de coutures doivent toujours être derrière ou à gauche, à un endroit où on ne les voit pas, l'étiquette parfaitement cousue et alignée, etc.

Pour mon blog, et le 1MPTS, il en va de même et certains l'ont sûrement remarqué* : mes billets sont toujours (à de rares exceptions près) publiés à des heures arrondies, les 1MPTS ayant tous l'heure de publication à 09:00 alors que je crois bien qu'aucun d'entre eux n'a été réalisé à cette heure-là...

Et bien, qui eut cru que je tiendrais les 31 jours ? Qui eut cru, surtout que la fin Mars arriverait si vite ?!
Tout cela m'a redonné envie de bloguer, mais pas forcément sur moi, ça va bien un moment, il va me falloir trouver des choses à montrer à présent...

à très bientôt, j'espère :)

* d'ailleurs je l'ai moi-même remarqué chez d'autres...

En CM2 j'ai eu un instituteur fou.
Ou sadique, ou simplement méchant, on n'a jamais vraiment su...

Quand il faisait l'appel (que je croyais être à l'époque "la pèle" mais c'est un autre sujet) il ne nous appelait pas par nos noms mais nous donnait des surnoms pour se moquer de nous... comme si on n'était pas assez bête à cet âge-là pour ça, il fallait qu'il en rajoute une couche humiliante, comme c'est intelligent :)
Par exemple mon nom de famille (qui n'est plus trop un secret mais j'aurais pu en faire un 1MPTS, tiens) est Sauvage : il m'appelait "Non Civilisée" :)
Et encore je pense que je n'étais pas la plus mal lotie : pour appeler une fille qui s'appelait Mouton, il criait "bêêêêê" :)

La mère de ladite fillette est allé le voir sans succès pour qu'il arrête (ça entre autres choses, la pauvre comme beaucoup d'entre nous rentrait en larmes régulièrement après l'école), il a fallu que ce soit son père qui aille menacer de lui casser la figure pour qu'il se calme... Car bien sûr, c'était un lâche :)

Lorsqu'on faisait une faute d'orthographe dans un cahier, on avait 100 lignes à copier.
Si dans les 100 lignes on faisait une faute, la punition doublait et il fallait copier 200 lignes... Une fois je suis arrivée à 400 (oui oui, il relisait tout consciencieusement) et là c'est mon père qui est monté au créneau pour faire arrêter ce cercle vicieux stupide (là aussi, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase).

Je crois que c'est à la fin de cette année scolaire que s'est révélée ma conscience et mon refus d'être un mouton (aucun lien) : c'était sa dernière année d'enseignement et les élèves de la classe qui avaient pleuré corps et âme toute l'année voulaient lui faire un cadeau !!
J'ai essayé de les raisonner un par un, leur rappelant les humiliations et punitions et leur demandant pourquoi ils voulaient faire un cadeau à ce type, mais en vain... Lorsque j'ai dit à mes parents que les élèves voulaient faire un cadeau ils ont commencé à crier au scandale mais je les ai rassurée en leur expliquant que j'avais déjà refusé et même essayer de dissuader tout le monde.
Je crois avoir été la seule de la classe à ne pas donner un centime et ne pas signer la carte :proud:

Autre fait désagréable du samedi : si dans la semaine il me faut en moyenne 20 à 30mn pour me sortir du lit une fois que le réveil a sonné (c'est bien une moyenne, pas un maximum), le samedi en revanche je me réveille aux aurores et il me faut me forcer à rester au lit pour ne pas me lever plus tôt qu'en semaine :grmpf: